Pour défendre un Green Friday plutôt qu’un Black Friday, ESS France et la République de l’ESS ont lancé le site « vivre sans Amazon : c’est possible ? » afin de porter pendant un mois un plaidoyer pour faire émerger des alternatives de l’économie sociale et solidaire aux géants du e-commerce.
Un projet pour donner de la voix aux alternatives sociales et solidaires et soutenir le changement des modes de consommation
La majorité des commerces sont impactés par le confinement. Dans ce contexte, ESS France et la République de l’ESS ont souhaité contribuer à la réflexion sur les solutions solidaires et responsables. Cette plateforme permet de porter un plaidoyer et de montrer des exemples de sites de vente en ligne permettant un autre mode de consommation : biens issus du réemploi, livres de seconde main, ou sites de vente soutenant les structures locales ou avec un fonctionnement solidaire et durable. Les entreprises de l’ESS souhaitant développé leur offre de vente en ligne peuvent le faire via cette plateforme. Loin d’être exhaustif, ce site reste ouvert et les initiatives n’étant pas référencées pourront l’être à l’avenir. Il s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent s’impliquer et relaie plusieurs initiatives et ressources alimentant ainsi cette mobilisation.
Pour aller plus loin, un débat sera organisé le 26 janvier 2021, à 14h30 en visio-conférence afin de répondre à la question : « L’ESS peut-elle permettre de vivre sans Amazon ? »
Un projet en lien avec La République de l’ESS
La République de l’ESS est un projet porté par ESS France et qui a vocation à interroger les citoyens engagés, les structures de l’ESS et ses différents mouvements, afin de construire un nouveau projet politique collectif de l’ESS. A travers une plateforme de participation en ligne, www.larepubliqueess.org, il est possible de faire remonter des propositions en fonction de grandes thématiques qui structurent la société, et qui constitueront une nouvelle déclaration politique rendue publique lors d’un congrès de l’ESS en décembre 2021, dans la perspective de l’élection présidentielle.